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FAQ Mobilité & Logistique

Logistique

Une étude (source N. Brusselaers (The Impact of Off-Site Construction Transport On Air Quality, mars 2023)) montre que la logistique de construction représente 26,40% du trafic de fret total des camions dans la Région de Bruxelles-Capitale avec 45.631,85 € coûts externes (liés à la pollution de l'air, des émissions de gaz à effet de serre, de la congestion,...) par jour ouvrable.
Une autre étude a compté que 26.500 camionnettes et 16.500 camions par jour entrent dans la Région de Bruxelles-Capitale. Ces véhicules représentent une part importante dans le trafic intramuros.
De ces constats, il nous semble opportun de pouvoir vous orienter au mieux afin de diminuer le trafic urbain tout en favorisant vos sécurité et productivité.

Sécurité routière

Le nombre de véhicules tels que les camions et camionnettes circulant en Région de Bruxelles-Capitale est estimé à respectivement 16.500 et 26.500 par jour dont 20% lié au secteur de la construction. Leurs usages sont multiples et ne sont pas toujours adaptés à la circulation urbaine, de sorte qu'ils engendrent des situations conflictuelles avec les autres usagers.
Quelques rappels sur la conduite en ville, mais aussi sur des concepts dans le but d'atteindre la vision zéro, zéro tué et zéro blessé grave d'ici 2030.
 

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Planification, exécution et maitrise des mouvements et des mises en place des personnes ou des biens et des activités de soutien liés à ces mouvements et à ces mises en place, au sein d’un système organisé pour atteindre des objectifs spécifiques. (norme NF EN 14943) 
En d’autres termes, cela reprend l’ensemble des méthodes et des moyens relatifs à l’organisation d’une entreprise en lien avec l’opérationnalisation des flux physiques de matériaux/matériel (manutentions, stockage, transports, conditionnement), des flux d’informations associés (plans, fiches techniques, planning, etc…) mais également des personnes nécessaires à la réalisation de l’ouvrage commandé par le client final. 
 

Le plan logistique de chantier (PLC) est une partie du plan ‘qualité-sécurité-environnement-énergie’ (plan QSEE) précisant le volet logistique du chantier. Il reprend : 

  • les objectifs du chantier en termes de logistique, 
  • l'analyse des flux de matériaux, 
  • le plan d'installation de chantier dynamique, 
  • le plan de gestion des déchets, 
  • les responsabilités,... 

Ce PLC vise à préciser en détail l’organisation de la logistique du chantier, afin d’améliorer la chaîne d’approvisionnement. 

Le logisticien ou "logistic manager" est le responsable de la réalisation du plan logistique de chantier. En d'autres termes, il est en charge de la gestion des flux de marchandises comprenant tant la livraison des matériaux que l'évacuation des déchets. 

Le PLC permet d'organiser le chantier tout au long du processus de manière plus fiable et efficace. 

Les résultats sont une amélioration de la productivité des chantiers et une réduction des impacts négatifs (bruit, environnement, trafic, sécurité routière). 

À l'heure où les enjeux liés à une bonne logistique de chantier deviennent primordiaux, il existe des outils digitaux permettant aux entreprises de construction de faciliter leur processus de planification de chantier. 

Le kitting consiste à regrouper en un seul conditionnement (tel que sur une palette) divers composants issus d’un ou plusieurs fournisseurs différents et nécessaires à la réalisation d’une ou plusieurs tâches.  

Ces kits ont comme avantage de pouvoir être livrés au bon endroit (Just In Place) et juste à temps (Just In Time). 

Elle consiste en l'organisation à l'avance du chantier et à ses différentes phases. Tous les engins de chantier, stockage des déchets, zones d’entrepôt des matériaux, espaces de vie et flux y sont clairement identifiés. 

Elle permet d’identifier le type et la quantité de matériaux arrivant (et sortant) sur chantier en fonction de l’avancement du chantier. 

Un CCC est une plateforme logistique (lieu où transitent des matériaux, de l’équipement, …) située entre les chantiers et les fournisseurs (marchands de matériaux, producteurs, dépôt de l’entreprise). Il doit permettre de fiabiliser et d’améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, afin de réduire l’impact environnemental des chantiers (CO2, mobilité, bruit, …) et d’améliorer leur productivité. 

  • fiabiliser la chaine d'approvisionnement 
  • de la rendre plus performante 
  • répondre à un besoin de ponctualité des approvisionnements de chantier 
  • permettre une réduction du nombre de camions arrivant sur chantier 
  • optimaliser leur taux de chargement 
  • permettre de délocaliser le stockage de chantier et faciliter sa gestion dans une zone sécurisée et organisée 
  • la consolidation de matériaux de différents fournisseurs dans un camion pour un même chantier ou vers différents chantiers 
  • le stockage sécurisé des matériaux à proximité des chantiers 
  • les livraisons Just In Time et Just In Place permettant de réduire les stocks sur chantier et les pertes de temps 
  • les plateformes numériques qui peuvent faciliter la communication et la collaboration entre les différents acteurs 
  • le kitting consistant à regrouper en un seul conditionnement (par exemple palette) divers composants d'un ou plusieurs fournisseurs nécessaires à la réalisation d'une ou plusieurs tâches et pouvant être livrés directement sur le poste de travail (Just in Place). 
  • le quality check 
  • l'évacuation de matériaux/du matériel 
  • l'analyse des flux 

Le Lean Construction s'appuie sur les principes du Lean Management qui est une philosophie de travail visant à améliorer l'organisation et l'efficacité en limitant les gaspillages (pertes de temps) par la mise en place d'automatismes simples et de bon sens. C'est une culture prônant la collaboration, la responsabilisation et l'implication des travailleurs tout en améliorant continuellement le fonctionnement de l'organisation et la valeur pour les clients. 

Lors des projets de construction, un grand nombre de parties prenantes doivent se réunir et travailler ensemble pour atteindre le même objectif, en respectant pleinement la planification à court et à long terme du projet ; toutes les tâches et les activités sur le chantier et les commandes de matériel sont inextricablement liées les unes aux autres et la moindre erreur ou le moindre malentendu peut rapidement bloquer un ou plusieurs flux du projet, causant de graves dépassements de budget et des plaintes chronophages.  

La planification collaborative permet, dans une démarche collaborative et participative intégrer les besoins et les avis de tous les acteurs du chantier, en se concentrant sur la planification optimale des tâches et leur suivi en termes d'exécutions. Elle a comme intérêt d’optimiser les moyens humains et matériels pour ainsi éviter les retards et assurer une bonne communication et cohésion entre les acteurs. Le niveau de performance global du chantier est finalement amélioré. 

Des études ont révélé qu'entre 25 et 50 % des coûts de construction sont imputables au gaspillage et à l'inefficacité dans l'emploi des ressources humaines et matérielles : 

  • attentes dues à l'indisponibilité du matériel, matériaux ou informations ; 
  • déplacements inutiles des ouvriers sur le chantier ; 
  • non-qualité résultant d'erreurs d'exécution (travaux non réceptionnés, non-respect des tolérances, etc.) ; 
  • stockage et son impact financier ; 
  • transport des matériaux ; 
  • surproduction (réalisation de travaux supplémentaires sans approbation du client, nombre élevé de réunions et rapports, etc.) ; 
  • surqualité (fréquence des contrôles, etc.) ; 
  • mauvaise gestion des compétences. 

Le concept de « Ville 30 » consiste à mettre l'ensemble de la Région Bruxelles-Capitale en zone 30, à l'exception de certains grands axes où la fonction de transit automobile domine.  

Dans la « Ville 30 », le 30km/h devient la norme et les vitesses supérieur (50km/h, voire même 70km/h) l’exception. 

*Photo panneau agglomération F1a/F1b + *photo vitesse max autorisée (50) C43 

La vitesse est une des causes principales des accidents en milieu urbain. Une vitesse limité à 30 km/h permet potentiellement plus de sécurité et moins d'accidents graves. En même temps, cela permet une meilleure qualité de vie (moins de bruit, moins de pollution). 

Comparée à une vitesse plus élevée, le 30 km/h permet : 

  • de réduire le temps de réaction et la distance d'arrêt (le temps de réaction et la distance de freinage) *croquis ? 
  • d'augmenter le champ de vision du conducteur, ce qui lui permet de mieux anticiper les intentions des autres usagers. *dessins ? 
  • de diminuer le risque d'accidents graves et de décès en cas de collision 
  • de réduire le bruit et donc la quiétude des habitants et usagers 
  • de faciliter la cohabitation des usagers et donc d'augmenter la convivialité dans les quartiers 
  • de diminuer la consommation de carburant, si pour autant les accélérations et freinages sont réduits 

Voir la carte interactive. 

Le 16 juillet 2020, le Gouvernement bruxellois a approuvé la carte répartissant les vitesses autorisées dans toute la Région de Bruxelles-Capitale. Chaque rue a été analysée en fonction d’une grille de critères servant à définir le régime de vitesse le plus approprié dont l'objectif principal est de garantir la sécurité des usagers les plus faibles. 

La spécialisation multimodale des voiries (SMV) vise à offrir un réseau performant pour chaque usager. Elle est articulée selon les trois catégories PLUS, CONFORT et QUARTIER pour chacun des modes suivants : piéton, vélo, transport public, auto et poids- lourds. 

Les voiries PLUS du réseau Poids lourd sont les voiries assurant l’approvisionnement en marchandises des principales zones d’industries urbaines et zones d’activités portuaires et de transport. 

Les voiries CONFORT du réseau Poids lourd canalisent la distribution urbaine des marchandises au sein de la Région, ainsi que la circulation des autocars vers les gares routières et les zones touristiques. 

Toutes les autres voiries accessibles aux véhicules poids lourds sont des voiries QUARTIER du réseau Poids lourd, lesquelles permettent d’assurer l’accessibilité de chaque voirie aux véhicules d’urgence, aux services de collecte des déchets et aux mouvements ponctuels de marchandises à destination des quartiers. 

Réseau Auto : 

Les voiries PLUS du réseau Auto sont des voiries assurant, y compris à l’échelle métropolitaine, l’accessibilité de Bruxelles et de ses grands pôles existants et à développer. 

Les voiries CONFORT du réseau Auto sont les voiries assurant, à l’échelle régionale, la mobilité entre les quartiers des véhicules automobiles et motorisés, tout en limitant le trafic de transit au sein des mailles, et en assurant une bonne connexion aux voiries PLUS du réseau Auto. 

Toutes les autres voiries accessibles aux véhicules automobiles et motorisés sont des voiries QUARTIER du réseau Auto, lesquelles permettent d’assurer la desserte fine des quartiers pour les véhicules automobiles et motorisés. 

Pour les voiries complexes qui disposent de plusieurs espaces distincts accessibles aux véhicules automobiles et motorisés, la fonction de la voirie principale et celle de la voirie latérale ou connexe est reprise dans le tableau joint aux cartes de la spécialisation multimodale des voiries. 

À défaut d’indication dans le tableau : 

  • La voirie principale est une voirie de catégorie PLUS ; 
  • Quand la voirie principale est dédoublée sur au moins deux niveaux, la voirie en surface est une voirie de catégorie CONFORT ; 
  • Les voiries latérales ou connexes sont des voiries de catégorie QUARTIER. 

L'angle mort correspond à la zone autour du véhicule que le conducteur du véhicule ne peut pas voir. Il existe 4 zones autour du véhicule qui sont invisibles. L'étendue de celles-ci varie en fonction du gabarit du véhicule, la position des rétroviseurs et l'angle auquel les rétroviseurs sont réglés. 

La problématique de l’angle mort est connu depuis longtemps et, malgré les mesures déjà adoptées au niveau de la réglementation, de l’infrastructure ou encore de la sensibilisation des usagers de la route, le problème semble persister. 

De plus, avec l'augmentation du nombre d'usagers actif de la route (cyclistes, micromobilité, piétons), les interactions entre les usagers actifs (ou vulnérables) de la route et les véhicules en agglomération risquent de se multiplier dans le futur. Enfin et dans une dimension plus tragique, la plupart des victimes sont des usagers de la route vulnérables. 

Infrastructure qui dépend souvent du gestionnaire de la voirie : 

  • élargissement des passages piétons 
  • feu vert intégral pour les piétons diminuant ainsi les risques de situations conflictuelles entre usagers. 
  • plan logistique avant, pendant et après un chantier, mais aussi vers, autour et dans le chantier. 
  • représenter les zones non visibles par le conducteur en projetant au sol un tracé lumineux rouge les mettant en évidence. 
  • placer un système de détection (voir réglementation) (avertissement sonore, caméras,…) 
  • acquérir des camions avec hauteur de cabine plus basse (exemple BXL-Propreté) 
  • apposer un autocollant sur les côtés et arrière des véhicules.